UNREST : enfin une IA qui compte sur vous

UNREST : enfin une IA qui compte sur vous

© Maxime Rabéchault

UNREST : enfin une IA qui compte sur vous

© Maxime Rabéchault

UNREST : enfin une IA qui compte sur vous

© Maxime Rabéchault
Pendant des décennies, on nous a vendu l'intelligence artificielle comme une force d'optimisation. Une technologie censée faire mieux que nous, plus vite, plus fort. UNREST propose autre chose. Pas une vision nouvelle — au contraire. Un retour aux fondations originelles du projet de l'IA. Une IA non pas conçue pour nous remplacer ou nous augmenter, mais pour modéliser notre fonctionnement. Un miroir cognitif. Une IA humaniste.

Ce que les pionniers de l'IA voulaient vraiment

Dans les années 1950, Alan Turing, Herbert Simon, Marvin Minsky, Allen Newell ne cherchaient pas à créer une super-intelligence. Ils cherchaient à comprendre le fonctionnement de la pensée humaine, à travers la construction de modèles artificiels capables d'émuler certains processus cognitifs.

Comme l'écrit Cleotilde Gonzalez dans Building Human-Like Artificial Agents : « L'un des objectifs initiaux de l'IA était de construire des algorithmes capables de reproduire le comportement humain. Mais la trajectoire actuelle de l'IA s'en est éloignée, préférant battre l'humain plutôt que le comprendre. »

La question n'est pas de savoir si l'IA peut faire mieux que nous. La question est : comment peut-elle nous aider à mieux nous connaître ?


Reproduire le fonctionnement humain, pas ses performances

La plupart des IA contemporaines poursuivent un objectif implicite : maximiser la précision, la vitesse, le score. Or, comme le rappelle Gonzalez, la vie humaine n'est pas une suite d'optimisations. C'est un système adaptatif, imparfait, où la lenteur, l'hésitation, le doute, les erreurs jouent un rôle fondamental dans l'apprentissage.

Dans les environnements dynamiques où les décisions sont incertaines, complexes, interconnectées, l'émulation de ces processus imparfaits est bien plus utile qu'une IA « parfaite ». C'est le sens du modèle IBLT (Instance-Based Learning Theory) que Gonzalez défend : une boucle d'apprentissage inspirée du fonctionnement cognitif humain, où la mémoire, le feedback et la reconnaissance jouent un rôle central.

UNREST reprend cette logique. Il ne cherche pas à décider à votre place, mais à reproduire votre manière de ressentir, raisonner, arbitrer. Pour mieux vous renvoyer votre propre image. Pour créer un jumeau cognitif capable de vous décaler, pas de vous déposséder.


Une technologie de l'introspection, pas de la performance

Dans l'expérience UNREST, l'IA n'est pas un GPS qui vous trace la route. C'est une boussole qui vous aide à choisir le cap. Une voix intérieure qui pose les bonnes questions. Un alter ego qui vous aide à repérer vos propres angles morts.

Certains dirigeants, quand je leur présente UNREST, ont cette réaction : « Tu veux créer un clone de moi ? » Non. Je veux créer un miroir de vous. Et ce miroir n'est pas une fantaisie transhumaniste. C'est exactement ce que les pères fondateurs de l'IA envisageaient.

UNREST ne prétend pas vous augmenter, ni vous juger. Il vous accompagne dans une reconnection à votre propre intelligence adaptative, émotionnelle, relationnelle. Il vous aide à décider sans vous trahir.


Enfin une IA qui compte sur vous

UNREST n'est ni une prothèse, ni un assistant. C'est un miroir connecté, un agent cognitif modélisé sur votre manière d'être, de douter, de ressentir, de progresser.

Ce qu'on veut restaurer, ce n'est pas la toute-puissance humaine. C'est la lucidité humaine. L'art de choisir quand rien n'est certain. L'art de coopérer malgré les tensions. L'art de rester libre dans un monde chaotique.

En ce sens, UNREST n'est pas une rupture. C'est un retour aux sources. Une renaissance de l'IA comme miroir de l'humain, et non comme son successeur. Ni augmentation. Ni substitution. Une reconnection.

Maxime Rabéchault

Maxime Rabéchault